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 le "binge drinking" en France

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Weng
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Weng


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MessageSujet: le "binge drinking" en France   le "binge drinking" en France EmptyVen 10 Nov - 22:37

Citation :
Les jeunes et l'alcool: faut-il avoir peur du "binge drinking" ?


"Binge drinking", intoxication alcoolique aiguë, ou alcoolisation paroxystique intermittente: si ce mode de consommation d'alcool répandu chez les jeunes au Royaume-Uni a encore du mal à trouver sa définition en France, les spécialistes s'accordent à mettre en garde contre sa dangerosité sociale.

Le "binge drinking" peut se décrire comme la consommation occasionnelle mais excessive et intensive d'alcool (5 verres ou plus), avec l'intention de se saouler.

Le Dr Philippe Batel, médecin alcoologue (hôpital Beaujon - Paris), interrogé par l'AFP, parle pour sa part de "consommation frénétique" et insiste sur la notion "d'intentionnalité" de l'ivresse, mais aussi sur le caractère "organisé" de la consommation, ainsi que sur la recherche de sa "visibilité": les jeunes se saoulent désormais dans la rue.

La pratique du "binge drinking" se répand-elle en France? Selon l'Enquête ESCAPAD 2005, concernant près de 30.000 garçons et filles en métropole âgés de 17 ans, l'usage régulier d'alcool décroît par rapport à 2003 (18% des garçons au lieu de 21%; et 6% des filles au lieu de 7%). En revanche, les ivresses régulières, qui concernent surtout les garçons, apparaissent en hausse passant de 7 à 10%. Au cours des 30 derniers jours, presque un jeune sur deux (46%) dit avoir bu au moins cinq verres d'alcool en une seule occasion, 2,2% déclarant l'avoir fait au moins 10 fois.

Pourtant, tempère le Dr Marie Choquet, épidémiologiste à l'Inserm, le phénomène en France reste loin du niveau atteint au Royaume-Uni ou au Danemark, deux pays où il touche tout particulièrement les filles. Le Dr Choquet, qui intervenait cette semaine lors d'une conférence organisée par l'Institut de recherches scientifiques sur les boissons (UN organisme financé par des sociétés productrices et distributrices de boissons alcoolisées), pointe "une montée en puissance" du phénomène dans les pays de l'Est.

Le Pr Sylvain Dally, toxicologue (Fernand Widal - Paris), qui intervenait lors de la même conférence, insiste de son côté sur "la dangerosité sociale" du "binge drinking" et des troubles du comportement qui lui sont liés: accidents, violences... Le Dr Batel souligne la dualité de la violence, "émise mais aussi subie", notamment pour les filles. "Abus sexuels, viols, passages à tabac, grossesse non désirées: l'alcool a une part massive dans ces phénomènes", indique-t-il.

Si l'on peut admettre que ce type de consommation n'entraîne pas de dépendance immédiate, le Pr Dally met en garde contre "les interférences avec le développement cérébral". "Ces conduites à l'adolescence vont "laisser une trace et cette trace est un impact de vulnérabilité", pouvant favoriser une dépendance future, indique le Dr Batel.

Aux statistiques générales, le Dr Batel oppose un constat sur le terrain. Sur les 4.000 patients vus en 2005 (à l'hôpital Beaujon), 50 avaient moins de 20 ans. Sur 3.200 patients en 2004, il y en avait 5", indique-t-il.

Pour le Dr Batel, "le phénomène d'ivresse intentionnelle et recherchée est constitutif même de l'adolescence. Il faut envoyer et matraquer des messages de prévention sur les jeunes". "Si on disait aux jeunes les alcoolisations aiguës, se défoncer, ça va sensibiliser votre cerveau dans les années qui suivent et pour le restant de votre vie aux effets de l'alcool, je suis sûr qu'ils seraient capables de l'entendre".

Le Pr Dally plaide de son côté pour une prévention globale sur les risques des différentes drogues.

source: Yahoo



phenomène en hausse nottament dans les "villes étudiantes" comme Rennes:

Citation :

D’après l’Agence France Presse, les jeunes bretons boivent plus que les autres et s’attroupent de plus en plus souvent en public pour s’enivrer vite, une pratique inspirée du «binge drinking» (calage) anglo-saxon, qui inquiète les autorités. L’agence qui fait état de l’étude réalisée lors de la journée de préparation à la défense, rappelle qu’en Bretagne les ivresses régulières des adolescents de 17 ans sont deux fois et demi plus fréquentes qu’ailleurs, pour préciser que surtout garçons et filles se saoulent désormais dans la rue.

Le préfet de Bretagne qui qualifie l’alcool de «fléau», affirme «du jeudi au dimanche, il y a un problème pour une partie de la jeunesse (...) c’est extrêmement préoccupant». Soulignant qu’à Rennes où les autorités ont imposé une règlementation plus stricte à la suite de débordements, les violences ont diminué mais le phénomène n’a pas été enrayé car les jeunes se rassemblent toujours avec leurs bouteilles sur les parkings ou dans leurs voitures, l’agence observe que Rennes n’est plus la seule ville à connaître cette ivresse et que depuis l’année dernière le phénomène d’alcoolisation sur la voie public atteint Brest.

L’agence qui note que pour en comprendre les raisons, une étude est en cours (résultats à la fin de l’année), rapporte qu’un sociologue de l’université de Lancaster attribuait récemment le «binge drinking» britannique aux changements économiques rapides et à l’éclatement de la cellule familiale. D’après l’agence, à la question «comment agir?» les réponses divergent (fermeture des bars retardée comme on le projette à Brest, ou avancée comme à Rennes ou Saint Brieuc). Pierre Bodenez, médecin alcoologue au CHU de Brest, estime «qu’il faut partager les expériences» même si pour Françoise Marquis médecin à la DDRASS «ce qui marche c’est la restriction d’accès au produit, comme pour les moins de 16 ans».

L’agence qui relève que selon plusieurs professionnels, le slogan «boire ou conduire, il faut choisir» a eu comme effet pervers de donner aux passagers l’autorisation de boire plus, souligne par ailleurs que 15 ans est l’âge moyen de la première ivresse et que selon Agnès Saint Marc, animatrice d’une association de prévention, «Il est important de faire de la prévention cette année là» mais aussi de mettre en garde contre le «mélange explosif» alcool - champignons hallucinogènes, autre spécificité bretonne.


J'espere que vous aurez le courage de lire tt ca ^_^
en même temps, c'est un sujet qui nous concerne tous... et utile dans le cadre scolaire car en anglais, M. Kernin fait souvent quelques cours dessus Wink
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Syms
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Syms


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MessageSujet: Re: le "binge drinking" en France   le "binge drinking" en France EmptySam 11 Nov - 12:44

tien ca vient de kernin ca, ca me rappelle l'an dernier quand j'avais pas l'autre conne
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